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Perte de poids de 50kg : J'ai prit conscience de cette protection à 115kg

« Cette perte de poids et ce potentiel, que j’explore aujourd’hui tous les jours, est le plus beau cadeau que mon corps pouvait m'offrir »

Prélude :

Par cette article, je m’autorise aujourd’hui, à vous partager une belle expérience de vie, un de mes chantiers, un processus un peu plus intime et qui n’a pas été facile à vivre et à vous retranscrire. L’idée de m’exprimer sur ma perte de poids est née des interrogations, des échanges avec différentes personnes, de mon souhait de partage et de communiquer afin d’être solidaires face à certaines difficultés que nous pouvons rencontrer dans notre vie, et qui peuvent nous amener à croire que nous sommes seuls à les vivre, alors que nous sommes bien plus que nous l’imaginions. Je partagerais tous cela de façon plus détaillée dans ma biographie ultérieurement.


En parlant de plus en plus de mon quotidien, de mes aventures et mes difficultés sur les réseaux sociaux, sans lamentations, mais en expliquant que, de ces difficultés, j’en ai fait des forces motrices, j’ai reçu des soutiens incroyables de certains proches mais aussi de personnes inconnues : de beaux encouragements, d’agréables messages de solidarités et des témoignages très touchant autant en public qu’en message privé.


Toute ma vie évolue au plus profond de mon être, je travaille et cultive tous les jours ces intentions, cette volonté, intérieurement et extérieurement, pour une transformation en douceur qui me permet d’avancer et être en harmonie avec toutes ces évolutions.


Au-delà de la reprise de mes études, de l’obtention de mes diplômes universitaires en Art-thérapie par la danse thérapie, de mon évolution professionnelle par la création de mon entreprise et de la préparation de ma thèse en doctorat, mon évolution physique était aussi un de mes objectifs entamé depuis 2014. Je vous parlerais aussi de mon parcours de vie « mon histoire » dans un prochain article pour vous expliquer tous ce processus de vie qui m’a amené à tous ces changements jusqu’à aujourd’hui.


PS: Prends un thé c'est le plus loin de mes articles je pense, tu peux le lire en plusieurs fois...

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Nous Abordons tout d’abord : mon enfance, ma perte de poids, le regard des autres, mon rééquilibrage alimentaire et le sport (Running, cardio-training, vélo). Je parlerais surtout de la pleine conscience qui me permet de cultiver une volonté personnelle dans une ambition collective et humanitaire m‘aidant à affranchir des pensées limitantes, de me dépasser chaque jour et d’avancer.


« Je tiens à souligner que tous ce que j’écris dans cet article est dans une intention de partage de mon histoire, de mon processus, de mon expérience, de mes choix et de mes décisions. Cet écrit n’est en aucun cas une expertise sur un régime ou la perte de poids »


À l’origine :

Enfance

Depuis tout petit déjà, aussi loin que je me souvienne, j’étais costaud, j’ai toujours aimé la bonne cuisine et j’ai toujours aimer cuisiner. J’avais déjà cette idée que c’était dans ma nature, un héritage familial, c’était aussi l’image que j’avais d’un homme je pense. Cela a été plus ou moins facile à vivre au quotidien, car je sentais et on me faisait ressentir de différentes manières que mon physique n’était pas dans la norme. Les gens me rappelaient que je n’étais pas comme eux, (ce qui ne change pas d’ailleurs). Ce sont ces mêmes personnes qui m’ont fait « remarquer » que j’étais noir ! donc différent d’eux aussi. C’est encore ces mêmes personnes qui m’ont considéré comme « gros » ; J’ai connu certaines difficultés, les moqueries étant plus jeune, le mépris dans le regard des autres et les refus systématiques à certains castings de danse, de film, de photos, de mannequinat, malgré mes nombreuses candidatures, bien que je ne pense pas que cela n’était dû qu’au physique bien sûre.


Je ne me suis jamais restreint physiquement car j’ai toujours été sportif (basket, athlétisme, musculation, zumba, fitness et danse) mais j’avais rencontré des problèmes d’articulations et d’aisance à certains moments. J’ai toujours fais beaucoup de sport mais en mangeant en conséquence aussi, et en plus à des heures tardives. Parallèlement, depuis 2001, j’ai occupé le poste d'éducateur spécialisé en journée auprès de différentes populations en situation de handicap et en difficultés, avec les repas et collations comprises et j'ai été aussi chorégraphe de danse le soir en donnant des cours de danse hip-hop à Stains et ailleurs. Je mangeais donc au moins 4 repas par jour en cuisinant vers 23 heure voire minuit parfois. Je prenais plaisir à cuisiner même pour moi uniquement et je cherchais une certaine satiété, surtout pour avoir de l’énergie pour le lendemain. A l’époque, le médecin m’avait déjà conseillé de manger à 17h sinon, je risquais de continuer à grossir. Je mangeais donc à 17 heures et 23 heures! (Rire), je n’avais pas su l’écouter à l’époque. M’habiller était un vrai parcours du combattant, difficile de trouver des boutiques de vêtements adaptés (xxl ou xxxl). Heureusement la mode hip hop était en taille large. J’ai finalement trouvé certains magasins qui avaient des vêtements adaptés mais assez onéreux, donc j’abordais assez souvent la fameuse couleur noire qui, comme un caméléon unifiait un peu les formes.


Je pense que cette corpulence m’a aussi protégée pendant mon parcours de vie, comme un armure à différent moment, selon les situations. J’ai toujours accepté ce que j’étais, même si des fois des remises en question venaient me titiller, tant au niveau physique, que sur mon image, ma vie au quotidien ou en couple, par rapport à l’autre comme tout à chacun je pense. Rentrer le ventre en permanence, quand j’étais en tee-shirt ou quand j’essayais de nouveaux vêtements en public, était devenu automatique, voire même inné dans toute les situations de la vie quotidienne. J’ai accepté par la force des choses ce que j’étais, « costaud », avec l’image qui me collait à la peau (le gros, le gars juste sympa) , en étant heureux quand même, pensant qu’elle ne pouvait pas évoluer, ce qui ne m’empêchait pas d’avoir des difficultés par rapport à la vision de moi-même ou de souhaiter que les choses puissent être autrement.

Mon intention de perdre du poids a été une nécessité

Un gros déclic en Janvier 2014 ! Lorsque j’ai vu s’afficher le chiffre 115 kilos sur ma balance ! pour certains ce n’est qu’un chiffre, pour moi, cela a été un message très puissant qui m’a fortement remis en question sur tout ma vie. Je m’en souviens comme si c’était hier, je m’en voulais de ne pas avoir fait assez attention, je ne me voyais pas encore aller faire des magasins pour chercher des vêtements triple XL. Je me suis ensuite regardé dans le miroir, j'ai regarder puis toucher chaque plies imposant que faisant mon corps, comme pour voir l’étendu des travaux.


"Je n'allais pas commencer un régime car cela me paraissait impossible à perdre, il y avait trop de chair, trop de masse, trop de travail à fournir, trop d’heures à y consacrer et je n’allais jamais avoir le temps compte tenu de mon rythme de vie et de mes habitudes alimentaires surtout. Pour être honnête, j'ai pensé à une opération, j'ai même appelé un service, je me suis déplacé pour avoir des informations, ah oui, je me souviens il m'avait dit que je n'étais pas assez gros. De tout façon, j'avais du mal avec l'idée de l'opération."


Je me suis alors posé une vrai question :



« est-ce que je veux rester comme ça, consommer comme ça, vivre comme ça toute ma vie ? ».


J'ai eu un second souffle, c’est à cet instant précis que j’ai pensé à tous ce que je souhaitais faire et entreprendre à l’avenir : ma candidature à l’université en danse thérapie, ce que je voulais représenter, moi, ma santé, l'héritage de mes ancêtres et la transmission à mes futurs enfants. Mon corps et mon esprit se sont mis en accord pour œuvrer vers une évolution ensemble à tous les niveaux : personnel, familial, amical, sociétal et humanitaire. Effectivement, je me dis aussi, que si je suis encore en bonne santé aujourd’hui c’est en partie grâce à ma culture alimentaire familiale, que je m’autorise à accepter aujourd’hui, ayant la belle responsabilité de transmettre cet héritage à mon tour. À partir de là, j’ai pris un engagement envers mon corps, moi-même, la société, l’humanité et le monde, celui de mettre en œuvre de bonnes pensées et actions afin d’apporter ma contribution à notre vie ensemble.


Ayant conscience de ma place dans le collectif, dans la société, l’humanité et dans le monde, j’ai fait le choix d’un rééquilibrage alimentaire et de perdre du poids. C’est-à-dire de consommer autrement en m’affranchissant des habitudes alimentaires de la société. J'ai décider de plus être dans une surconsommation des ressources afin de ne plus contribuer à cela, tout en pensant aux autres, qui en moins voir pas du tout. Il s’agissait aussi d’être en harmonie avec moi-même de façon universelle en éprouvant mes capacités physiques et mentales. Effectivement ma façon de penser et ma façon de vivre ont radicalement évoluées.


Comment ?

J’ai appris à écouter mon corps dans ce qu’il me dit ou dit pas aussi et je suis revenu à l’essentiel. Débrouillard, j'ai travailler sur moi sans méthode, sans acte chirurgicale, sans compléments ou technique spécifique en moins de 3 mois ou 6 mois mais en puisant ma force dans l'amour du monde. De janvier 2014 à Juin 2017 je suis passé de 115 kilos à 65 kilos, mon objectif et mon engagement étaient juste de perdre du poids jusqu’à me sentir en harmonie à la base. Ce qui m’a permis de perdre 50 kilos en 3 ans et demi à été tout d’abord de ne pas avoir un chiffre pour objectif, mais arrivé à 70 kilos je me suis permis un challenge de -5 kilos.


  • Mentalement :

Voila ce qui m'a permis d'arrivé à ce résultat : l'intention juste, l'amour inconditionnel, mon enfant intérieure (un vrai professeur), le temps, la patience, le détachement, les pauses, le lâcher-prise, les sacrifices, le tenir bon, les choix prioritaires, l'isolement structuré, la bienveillance, le discernement, la motivation, la détermination, la ténacité, la persévérance, être dans le don, les rituels, la répétition, mon entourage, ma famille, mes amis et une bonne dose de volonté, tout ceci à mon rythme.


Toutes ces qualités sont des choses que chacun a en lui, certains préfèrent parfois s’en économiser et d’autres développent ces incroyables trésors. J’ai fait le choix de ne pas m’économiser, de vivre et de savourer chaque effort. J’ai cultivé toute ces qualités intérieurement tous les matins à travers mes intentions : prières, médiations, lectures par des auteurs comme Amma, le Dalaï-lama et le livre « Origine » sur les 130 pensées de sages africains, qui m’ont nourri et beaucoup apporté aussi. Les ateliers de danse thérapie que j’ai animés, les sourires des personnes qui y ont participé, les moments de partage, et les différentes rencontres ont été des énergies très porteuses dans ce processus.


«Tous les moments de la vie m’ont permis d’accueillir les moments partagés comme un puissant soutien »

 

  • Physiquement :

Les efforts physiques ont mis mon corps entier à l’épreuve chaque jour, ce fût très intense et j’ai dû être régulier. J’ai tout d’abord arrêté la musculation de prise de masse entreprises depuis des années. Je me suis équipé de vêtement adapté pour le sport ainsi que des accessoires de sudation. Pendant 3ans et demi, j’ai effectué environ 3h de sports chaque jour en alternant le vélo d’appartement (3h à 5h), et tout d’abord un vélo 1er prix, qui n’a pas suivi mon rythme et a fini par lâcher ! (Rires), puis un vélo d’appartement de Homecom qui résiste encore (il est tenace, comme moi). J’ai attendu de perde assez de poids (faisant attention aux répercussions sur mon corps) pour reprendre la course à pied de 10 à 20km, lorsque je n’avais pas de douleurs au genou, entre la plaine St-Denis le long des quais passant par le parc de la Villette, Pantin, Bobigny et Bondy ou alors au parc de la Courneuve. Pour tenter de préserver une belle qualité de peau, j’ai appliqué de l’huile de Jasmin tous les matins et du beurre de karité pure avant chaque séance de sport.


Rien n’a été facile mais chaque jour où le soleil se levait, je me rappelais que je m’étais engagé envers moi-même et je n’avais pas le droit de me laisser tomber autant que mes ambitions humanitaires. J’ai donc fournis un effort considérable développant ainsi mon endurance et ma volonté. Je me suis laissé des périodes de repos afin de profiter des bons moments en famille ou entre amis autour de bon repas, pour stabiliser certains pallier et me concentrer sur mes études dont l’élaboration de mon mémoire de recherche auprès des personnes sdf car je ne pouvais réaliser tous ces chantiers en même temps, j’ai donc dû faire des choix prioritaires. Cette notion est très importante « faire des choix prioritaires », car il me semble essentiel d’être en harmonie tout en étant responsable sans se donner des excuses, considérer soi, les autres et le monde, de ne pas faire des choix aux détriments d’autres, mais de savoir quoi placer en priorité selon le moment. Ces moments de pauses ont aussi permit je pense à ma peau de se réadapter en douceur à mon corps aujourd'hui, la notion de "temps" est donc très importante.



  • Rééquilibrage alimentaire :

Concernant la nourriture, j’ai pris la décision de consommer "autrement" voire mieux, pas par besoin mais par nécessité de manger ce qui m'était nécessaire à la journée que j’allais vivre. Il n’était donc pas un besoin de manger les 3 repas par jour voulant ressentir ce sentiment de satiété à chaque repas. Il s’agissait pour moi, d’être beaucoup plus en accord avec la nature et mon corps que je considère comme mon temple dont je suis le gardien ayant le devoir d’en prendre soin. Au début de ce processus, lorsque j’étais encore salarié, j‘avais gardé ma zone de plaisir « le sucré » j’adore (forêt noire, tarte au pomme, tarte au citron meringué ou gâteaux antillais, charlotte aux fruits, fondant au chocolat hummm) que je brûlais rapidement en vélo en salle sans repas le soir. De façon simple et non prévu à la base, n’ayant pas de plan petit à petit, le rythme de 2 repas par jour s’est installé, une fois le matin et une fois en fin de journée à base de riz épicé à ma façon (apprécié de mes collègues à la fac), légumes, poissons et soupe. Cela a évolué avec une boisson chaude le matin et un repas en milieux d’après-midi avant 18h, car je souhaitais que tous mon corps puisse se reposer le soir. J’ai aussi fait le choix de ne plus manger dans des restaurants fast-foods sauf aux libanais du quartier de notre dame et rue du rosier "je suis un très grand fan de falafel" et aux restaurants sri-lankais à la chapelle qui bénéficient d’une cuisine saine et abordable financièrement "je suis gourmand et j’aime toujours autant cuisiner". En cas de fatigue, j’avais fait le plein de sucre naturel avec des dattes succulentes. J’ai également pris aussi la décision de ne plus manger de viande élevé de façon massive, industrielle et de ne plus être dans la surconsommation de celle-ci mais de manger ce que ma famille élève en Guadeloupe ou saisit de la pèche car je suis issu d’une famille d’agriculteurs qui travaille la terre et qui élève des animaux pas pour le profit, ce qui, pour moi, est une garantie sur les conditions d’élevages et ma vision.

Vers la fin de ce processus, j’ai pu expérimenter sans savoir que cela était un concept : le « jeûne hydrique ». Pendant un mois j’ai bu que de l’eau ou avec du sirop, du thé ou du chai latté au miel, une boissons Sri-lankaise, que des boissons sucrées ou soupes aussi. J’ai pu élaborer des boissons chaudes (infusion aux différentes épices dont j’ai le secret à base de gingembre, curcuma et miel) et froides (citron, gingembre, miel) assez sympa pour m’accompagner et m’aider durant tout ce processus et très apprécié de mon entourage. L’idée de ce jeûne est venue de beaucoup d’amis et professionnels de mon entourage qui le pratique pour différentes raisons (thérapeutique, sportive, spirituelle ou religieuse). Je précise que ce n'est pas nouveau concept, c'est une pensée et approche de vie traditionnelle et ancestrale. Pour ma part, je sentais que mon corps était prêt et me le demandais car il a aussi besoin de repos organique et fonctionnelle. Cela a été une belle expérience que je pourrais réitérer de façon intermittente car cela m’a beaucoup apporté à différents niveaux, un vrai nettoyage physique et psychique. J’ai ressentis un mieux-être physique, spirituel et émotionnel régulant mes pensées, redynamisant mes corps, un vrai présent pour mon être, je ne me suis jamais senti aussi présent et conscient de mes capacités physiques.



  • Courir en pleine conscience redynamise la créativité « Run therapy » :

Comme je l’évoquais au début, j’aime courir depuis tout jeune, mes cuisses était déjà faites pour le sprint, on me l’a toujours dit, lorsque je vivais au Clos Saint-Lazare à Stains, mon entraîneur, Elie, me le disais souvent avant que je me dirige vers la danse. Courir me permettait de voler pendant quelques secondes, je ne pensais à rien pendant ce temps-là, j’étais comme en apesanteur.

Avant, je courais 1 fois par semaine ou par mois mais à cause de mon surpoids, sur conseil de mon médecin, j’ai arrêté de courir car j’avais peur pour mes articulations et plus tard, peur pour mes genoux. Lorsque j’ai réussi à descendre entre 80 et 75 kilos, je me suis dit : « Davy, tu es plus léger, tu peux reprendre la course ». Je me suis donc écouté et ce fût une belle retrouvaille, et bien plus encore. J’ai pu découvrir, exploiter et dépasser mes capacités antérieures. J’ai adoré découvrir des coureurs matinaux, comme moi, qui avaient cette même volonté de courir, dommage que pratiquement personne ne se regarde finalement sur les quais de la Villette pour des raisons différentes je pense. Donc, je me suis mis à regarder les coureurs et coureuses et à leurs dire « bonjour » ou leur faire un signe de pouce et un sourire » car il faut du soutien dans ces efforts de tous les jours, ça fait du bien quand même, certains répondent et d’autre pas, mais je continue, c’est tellement plus important de ne pas s’arrêter là. J’espère un jour, que tous pourront se saluer.


J’ai également pu remarquer que courir redynamisait ma créativité, c’est pour cela que même après avoir atteint mon objectif de perte de poids, j’ai continué à courir et que c’est pour cela que je parle de « courir en pleine conscience ». En effet, cela me permet une sortie le matin, très tôt, une certaine socialisation, de voir différents visages, de faire naître de beaux sourires, d’échanger d’authentique regards, de m’inspirer pour des écrits, des ateliers ou des idées de vidéos. Courir ainsi, m’a permis de nourrir cet article afin de partager le plus possible avec vous, chaque jour, sur mes ressentis et mes sensations car mon corps et mon esprit sont en harmonie dans cet effort. Depuis je cours 10 kilomètre tous les jours au petit déjeuner si possible.


  • Le pourvoir de la répétition :

La répétition dans une belle intention est un outil très puissant qui m’a accompagné durant ce processus de tous les jours pour évoluer dans un sens bénéfique me permettant d’aller toujours plus loin dans l’effort et dans le dépassement de mes capacités. Pendant ce temps, je faisais tous ce sport d’une façon ritualisé, à peu près à la même heure, comme un rituel qui avait un sens et une finalité mais dont le processus reste le plus important. J’ai dû m’inscrire chaque jour de plus en plus dans cet emploi du temps, qui s’est inscrit en moi un peu plus chaque jour aussi. Je me suis un peu isolé un temps car je ne pouvais plus participer à certains événements avec des amis tels que des restos et repas entre amis. C’était un choix en toute conscience car ce n’était que pour une durée limitée et je profiterais de mon entourage à un autre moment. J’avais confiance en cela et c’est ce qui m’a permis de tenir, rien était perdu, pour moi il y avait un temps pour chaque chose et cette période était faite pour que je travaille sur mon être.

 

En toute franchise et transparence, je vous avoue que : la précarité de ma situation suite à la cessation de mon activité salariale, les prud’hommes, la procédure d’expulsion, le surendettement, l’aide alimentaire de 3 mois grâce au remplaçant de mon assistante social qui, elle m’a toujours refusé cette demande, ne m’ont pas laissé de choix par rapport à ce changement physique aussi qui était soit de payer mon loyer pour ne pas être expulsé, soit de faire les courses pour manger suffisamment. Ayant conscience que le 1er choix ne me laissait aucun doute ne pouvant faire les deux, plutôt que de subir cette perte de poids ainsi que la situation, j’ai décidé de lui donner un sens bénéfique, de transformer cette difficulté en épreuves à mieux vivre, de m’impliquer, de m’appliquer, de le faire de la meilleure façon en prenant soin de mon corps et en toute dignité surtout. Être célibataire, sans enfant et entrepreneur avec une vie très simple, n’ayant pas ce rythme de vie social qui amène à cultiver la sollicitation à la surconsommation régulière, à fortement participé à cette intériorisation. J’ai appris à être sensiblement à l’écoute de mes besoins, mes ressentis, mon rythme organique, puis à conscientiser ce que je souhaite consommer et comment aujourd'hui.


« Oui, je peux dire que mes difficultés financières ont participé à cette perte de poids en toute conscience et en toute dignité, je n'ai rien subi, c'est une de mes épreuves »

 

Phase d’évolution du poids selon les périodes :

J’ai vous décrit les périodes que j’ai traversé dans cette perte de poids :

  • De Janvier 2014 à Septembre 2014 : 115 à 90 kg / -15 (sport+++)

  • De Septembre 2014 à Juin 2016 : 100 kg / +10 (études sans sport)

  • De Juin 2016 à Novembre 2016 : 82 kg / -14 (sport+++)

  • De Novembre 2016 à Mars 2017 : 86 kg / +4 (arrêt total du sport)

  • De Mars 2017 à Juin 2017 : 65 kg / -21 (reprise du sport +++++)

  • Aujourd’hui phase de stabilisation à environs 70 kilos

Le regard des autres sur mon évolution physique consciemment :

Costaud, je me souviens qu’à chaque fois que je revoyais des personnes que je n’avais pas vu depuis longtemps, elles me demandaient si je dansais encore à la vue de ma corpulence, si cela ne me gênait pas pour danser, je leur disais avec un gros sourire : « oui toujours, je ne peux pas arrêter de danser c’est ma vie, c’est inscrit en moi, dans mon être etc. »


Aujourd’hui, quand on me croise, les gens me disent qu’ils ne me reconnaissent plus, ils disent que j’ai changé, on me demande la recette, le pourquoi du comment, on me félicite ou on me dit « tu es maigre » ou de faire attention à ne pas trop maigrir voire carrément d’arrêter mon régime. Ce mot « maigre », c’est comme quand on me disait « tu es gros » alors que beaucoup de personne sont minces et leur entourage ne leurs disent rien. C’est comme si ces personnes occultaient ou dénigraient toute une expérience et tous les efforts réalisés sachant que ce n’est pas facile, mais qu’elle préférait te balancer cela comme ça! avec ironie ou en donneur des leçons ou d’ordre comme si elles étaient des spécialistes dans le domaine. J’ai pu remarquer que lorsque tu es dans une démarche consciente d’effort (donc pas la période la plus facile car tu dois trouver de la motivation tous les jours pour faire du sport, prendre sur toi, résister aux tentations etc.), les gens eux, n’hésitent carrément pas à te dire leurs possible « bon conseil » ou « projection » s'improvisant limite professionnel de ton propre corps. Ce qui me questionne assez car quand je grossissais à vue d’œil inconsciemment sans faire attention dans cette surconsommation pouvant être néfaste pour mon être, on ne m’avait jamais rien dit, pas de coach, de médecin, diététicien ou préparateur physique improvisé, aucune prévention, même avec bienveillance, pas d’inquiétude, sauf ma mère qui me le disais de façon très spontané (Rire), ah nos mamans.


Étant au clair, je réponds à ces personnes que « je ne maigri pas, j’évolue, je prends soin de moi » car c’est là qu’est mon intention. Je n’en veux à personne de ne rien m’avoir dit où suggérer auparavant, car je sais ou pense savoir que pour certains ils avaient peur de blesser. De plus, comme je l’ai déjà souligné plus haut, tous ce qui m’arrive est la conséquence des choix que j’ai fait. Il ne me semble pas nécessaire de cultiver quelque chose de négatif sur le sujet par rapport à mon entourage, car je suis fier de ce qu’ils ont été pour moi et des moments que l’on a partagés, autour de bons repas conviviaux. Je ne souhaite pas dénigrer ou rejeter mon expérience de vie passée, j’accepte ce que j’ai été car tous cela participe à ce que je suis, fait aujourd’hui et ce que je ferais à l’avenir, c’est tout un processus et un apprentissage de tous les jours. Il est important de respecter l’évolution de chacun en toute bienveillance, car nous sommes tous destinés à évoluer si nous nous y autorisons à différents niveaux (social, physique, spirituel, mental, carrière etc.). Je suis assez fière de cette évolution aujourd'hui !


J’ai pu observer que cette évolution (coupe de cheveux, perte de poids, réussite universitaire) semble inspirer des personnes, libérer des limites chez certains, activer des systèmes de défense chez d’autres aussi. Une personne que je connaissais très peu a eu des propos moqueurs sur le sujet et est même aller jusqu’à m’insulter et me menacer avec des propos racistes, ce qui m’a très peu étonné venant de sa part mais pas déstabilisé, car aujourd’hui je suis plus que bien ancré sur qui je suis et ce que je fais. Chacun de nous à en lui comme une graine de baobab, une lumière, à nous de savoir comment on souhaite la nourrir pour la faire grandir.


Une phrase revient aussi assez souvent et me fait « tilt », rire et réfléchir : « elle est où l’autre moitié ?» et « il reste que la moitié de toi là ! ». En y réfléchissant longuement, je me dis que OUI, ils ont raison dans leurs interrogations. Ces personnes m’apportent des énigmes parfois, c’est intéressant. Je dirais qu’il reste bien la moitié de moi-même, chaque jour j’ai dit au revoir à ces kilos dont les souvenirs restent bien porteurs. J’ai dit au revoir à une partie de moi-même qui m’a bien accompagné et protégé quand j’en avais besoin ou non mais qui était bien là, dans toutes les circonstances. J’ai compris que je n’avais plus besoin d’autant de protection et de cultiver ce rapport à moi-même, à l’autre et au monde. Aujourd’hui je cultive le concentré, j’accueille et laisse grandir de jour en jour la meilleure version de moi-même.


J’ai toujours été bien entouré, sociable, voire hyper-sociable et paradoxalement très timide aussi dans d’autres situations, allant jusqu’à m’inscrire sur des sites de rencontres pour essayer de vaincre cette timidité sous cette enveloppe, car j'ai toujours eus très peu confiance en mon physique en ce sens pour faire le premier pas. Maintenant, je m’ouvre un peu plus de jours en jours car j’ai appris la richesse de la communication, il n’est jamais trop tard même à 35ans. Je m’épanouie de jours en jours, sur Facebook je mets de plus en plus de photos, je parle de plus en plus de mon expérience, de mes idées, j’ai élargi mon cercle d’amis, j’ai plus confiance en moi et en la bienveillance d’autrui. J’ai beaucoup plus confiance aux autres, j’ai appris à moins craindre d’eux comme on nous l’enseigne dans cette société individualiste, mais à accueillir tout en me préservant. Je fais des rencontres enrichissantes qui m’ouvrent de belle porte chaque jour. Avec cette perte de poids, j’ai perdu un peu de timidité je pense, j'espère que cela me permettra de faire un jour ce premier pas pour une belle rencontre.

 

No limite !

« Prendre soin de moi autant que je peux prendre soin des autres

Effectivement, j’ai entrepris une vraie démarche et engagement envers moi-même. Des connaissances ou personnes de mon entourage ont du mal à s’habituer à tous ces changements à différent niveaux. Certains ont est essayé de me dissuader d’arrêter mon travail, de porter plainte, de reprendre mes études et de perdre du poids. Je comprends et accepte qu’ils ne comprennent pas, car ce n’est pas leur chemin. Je me suis aperçu, au-delà de l’inquiétude ou de la bienveillance de certains, que d’autres me montraient finalement leurs propres peurs, leurs craintes et leurs limites qu’ils essayaient de mettre sur moi, inconsciemment ou consciemment. « Je ne peux pas le faire donc toi non plus


« Vos limites ne sont pas les miennes, elles ne m'appartiennent pas »

 

Je leur explique tout simplement que notre corps tout comme notre esprit évolue puis évoluera toujours, que nous évoluons autant intérieurement qu’extérieurement, au quotidien, grâce aux autres et qu’il ne faut donc pas s’attacher en étant déçu de ce qui est destiné à évoluer. J’insiste souvent en disant que nous nous inspirons aussi tous les jours dans notre quotidien, car nous sommes des exemples les uns pour les autres avec ce que nous sommes aujourd’hui et pas que pour les générations à venir. Nous sommes amené à devenir ce que nous faisons continuellement à répétition.



Chacun à ses ressources et je suis au clair concernant les limites ou facilités de certaines personnes qui ne sont pas les miennes. Cette évolution est motivée par ma volonté de me préparer à ce que je suis amené à vivre, à animer puis à partager à l’avenir œuvrant pour l’humain à travers mon engagement et mon entreprise. Je viens de trop loin pour ne pas aller vers ce à quoi je suis destiné. Je peux dire que j’ai évolué autant physiquement et mentalement pour mieux contribuer à ma juste place et au bien être de notre société puis de l’humanité, j’espère continuer toute ma vie à ce rythme et en ce sens en dépassant ces limites sans m’oublier, mais dans une intention de don et partage.


Nouvelle taille, nouvelle vie


Cela faisait des années que je n’avais pas fait les magasins dans ce contexte assez difficile, un bel ami m’a fait un don de deux sacs de vêtements qu’il ne met plus. J’en ai gardé quelque uns et transmis le reste aux personnes exclues du 168 avenue du président Wilson à Saint-Denis que j’accompagne quotidiennement.

L’autre jour, je suis rentré dans des magasins situés à Saint-Denis, j’étais perdu niveau taille, mais ravi de pouvoir essayer des vêtements de toute les couleurs dans n’importe quel magasin sans que l’on me répète inlassablement qu’il n’y a pas ma taille. Cela peut paraître simple pour beaucoup de personnes, mais pour moi c’est un véritable cadeau, c’est tout nouveau. J’ai apprécié ce moment pour la 1ère fois de ma vie avec un plaisir immense, comme une personne qui reçoit un cadeau de noël, il m’en faut peu pour être heureux et j’espère encore pouvoir goûter ce moment en toute simplicité. Nous avons beaucoup échangé avec l’un des vendeurs car lui aussi était aux alentours des 110 kilos, on s’est félicité et reconnus dans nos épreuves et nos démarches communes. J’ai découvert agréablement alors que je cherchais les tailles 34-40 et M, alors que j’ai appris désormais, que je faisais une taille 28 en pantalon et S en haut, ce qui m’a rappelé un beau souvenir d’anniversaire en novembre 2016 dernier avec mes amis avec qui on rigolait sur le sujet.


Physiquement, c’est une sensation agréable pour moi qui est toujours été costaud. Je me suis étonné redécouvrir la silhouette de mes abdominaux, ce n’est rien de grand, un détail, mais j’adore, j’ouvre ce cadeau de la vie et que me fais mon propre corps. Je m’étonne moi-même en vous décrivant tout cela, car cela me permet un recul sur tout ce que j’ai vécu. Je suis autant surpris car je constate que durant ce processus de 3 ans et demi, je ne portais pas de regards sur mon corps dans le miroir car je ne voulais pas cultiver d’attente par rapport à un résultat je pense, je n’étais pas dans le culte du corps. C’est en ayant atteint mon objectif qui à la base était juste de mincir, que depuis peu je m’autorise à me regarder dans le miroir et que je découvre mon corps, comme s’il avait été livré finalement, ça peut sembler assez étrange mais c’est comme cela que je le vis avec sincérité.


Entretien et maintien


Après tous ces efforts pour perdre du poids, je vais tenter de redessiner mon corps d’une façon harmonieuse en salle si possible ou autrement. Je vais apprendre à prendre soin de mon corps, faire du renforcement musculaire de façon naturelle, remuscler certaines parties de façon profonde et pas en volume, pour un gain de force et d’endurance. Je vais devoir trouver un bel équilibre afin de conserver ce cadeau. L’objectif est de rester constant dans cette continuité, être à l’écoute de moi-même, sensible et en harmonie avec ma façon de vivre aujourd’hui dans ce rééquilibrage alimentaire associé à l’évolution de mon corps et l’accès cette conscience de la vie.

Bénéfices de ces efforts et de cette conscience de la vie

Ce fût bien plus qu’une simple perte de poids, qu’un changement de philosophie de vie, cela a été un accès à là pleine conscience, qui m’a permis de m’améliorer dans mon rapport à moi-même, aux autres, à la nature et au monde. Cette épreuve, durant 3 ans et demi, m’a permis de profiter d’une belle énergie qui m’amène à me dépasser chaque jour. Aujourd’hui je me sens mieux, de plus en plus explosif, endurant, dynamique, vif, présent et ancré, autant intérieurement qu'extérieurement. Je sollicite mon corps différemment, on apprend à refaire connaissance lui et moi, il va falloir du temps avant de m’accorder sur mes envies, mes possibilités et mes capacités. Je me découvre des potentiels physiques que je n’avais jamais exploré auparavant. C’est comme m’approprier mon corps, voire mon être entièrement, et découvrir des super pouvoirs qui étaient latent en moi.


« Je sens que je suis de plus en plus en harmonie avec moi-même et en pleine possession de mes capacités physiques. Je m’aperçois et savoure les bienfaits de ce processus qui a été bénéfique sur différents plans : physique, mental, sensoriel, émotionnel et social de fait. »

 

Par cet article, je tiens à remercier ma mère, cette grande dame qui m’inspire tous les jours, mon père même absent il me guide, mes tantes, mes oncles, ma cousine la plus fidèle et certains de mes amis qui n’ont pas hésité à m’accompagner durant ces épreuves et qui m’ont aidé autant sur un plan financier, alimentaire et humain surtout sans critiquer ou juger mes choix et actions. Prendre des nouvelles, proposer de faire des courses est quelque chose d’énorme, de très porteur et encourageant, leurs soutiens a été quelque chose de très puissant et inestimable. Je n’ai pas pu accepter toutes les aides, surtout quand elles étaient proposées de façon directe, je m’en excuse pour ceux qui ont pu se sentir vexé ou exclu, ce n’était pas mon intention mais je ne pouvais pas tout accepter, question de fierté peut-être, ou pas. Je souhaitais juste être en harmonie avec ma situation sans en profiter.


Un « merci spécial » à Ismaël Verdol, ami, photographe professionnelle et collaborateur, pour son accompagnement, sa qualité, sa disponibilité, sa créativité et ses conseils. À travers ses conseils, il m’a permis de me voir, me découvrir et me redécouvrir autrement, il m’a aussi permis d’oser mieux m’assumer, m’exprimer en toute liberté sans jugement en capturant ces instants qui vous sont partagés. C’est donc avec une certaine fierté, une immense reconnaissance et gratitude, que je vous invite à visiter son site www.hopecolors.com et sa page Facebook « hopecolors photographe » et ainsi le contacter afin qu’il mette en avant cette lumière qui scintille en vous et que vous êtes, il accompagnera vos demandes et projets à travers son regard de qualité.


Cette histoire, mon histoire, est notre histoire, celle de chacun, inspirons-nous, partageons nos expériences afin d’évoluer ensemble de façon bénéfique. Merci de votre lecture, j’espère que le voyage vous a plus, qu’il nous permettra d’échanger et de nous voir en atelier à l’avenir.

Coumba Davy

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